1. Comment avez-vous rejoint SAP HESTIA et qu’est-ce qui vous a motivé à rester ?

J’ai rencontré SAP HESTIA par l’intermédiaire d’un projet d’un bénéficiaire de vivre en autonomie à domicile. J’accompagnai ce bénéficiaire dans la réalisation de son projet et lorsque la structure qui le prenait en charge l’a viré, j’ai démissionné afin de le suivre, lui trouver une nouvelle structure et l’aider à mener à bien son projet. C’est dans ce contexte que j’ai rencontré Hassan. J’ai d’abord été embauché comme assistant de vie, puis je suis passé chef de secteur en alternance sur le terrain afin de continuer à suivre le projet de mon bénéficiaire. Lorsque ce projet a été accompli avec succès je suis passé chef de secteur à temps plein. Ce qui me motive à rester c’est la dimension relationnelle de mon métier. Je suis le point d’entrée des bénéficiaires et des salariés avec l’entreprise. C’est moi qui maintien le contact. Je connais bien chaque personne, ses besoins et ses attentes et je suis capable d’y répondre efficacement.

2. Quel a été votre plus grand défi en travaillant chez SAP HESTIA et comment l’avez-vous surmonté ?

Prendre le poste de chef de secteur que je ne connaissais pas du tout. Ma bonne connaissance du secteur du handicap et mes formations en interne auprès d’Inès et de Hassan m’ont permis de prendre rapidement en main mon poste et tous les enjeux qu’il recouvre. Pour moi le travail d’équipe est vraiment la base qui nous permet d’assurer la qualité de nos services.

3. Pouvez-vous partager une expérience marquante que vous avez vécue avec un client ?

Notre bénéficiaire, Henri PACCHIONI est décédé du COVID. Il laissait derrière lui sa fille, lourdement handicapée qui n’avait plus personne pour s’occuper d’elle. Dans un premier temps nous l’avons recueilli dans nos locaux, le temps de lui trouver une solution. Mais tous les personnels ont été contaminé par le COVID, nous sommes devenus un cluster. Il nous fallait absolument trouver un endroit auquel confier sa fille, mais tout le monde nous claquait la porte au nez. Nous avons fini par lui trouver un foyer de confiance, où nous savions qu’elle serait bien traitée en Belgique. Ce n’est qu’à partir de moment où nous l’avons emmené en Belgique que sa tutrice a réagit et a exigé son rapatriement en France. Nous lui avons finalement trouvé un nouveau centre. Malgré tous les obstacles, jamais nous n’avons laissé tomber cette jeune femme, nous sommes allés jusqu’au bout pour nous assurer qu’elle serait parfaitement prise en charge et bien traitée.

4. Comment SAP HESTIA a-t-elle évolué depuis que vous avez rejoint l’entreprise ?

L’entreprise s’est bien développée et professionnalisée. Les moyens ont été mis pour déployer une véritable équipe de chefs de secteur, mettre en place un service qualité ainsi qu’un service dédié à la communication et au marketing. Des partenariats significatifs ont été conclus, et l’entreprise s’est conformée à des cahiers des charges rigoureux pour obtenir des labels et des certifications.

5. Qu’est-ce qui, selon vous, distingue SAP HESTIA des autres entreprises d’aide à la personne ?

Je suis issu d’une structure qui opérait au niveau national, dont la direction n’était intéressée que par la dimension lucrative, cherchant à maximiser les profits et les bénéfices. Chez SAP HESTIA, les personnes de la direction connaissent personnellement chacun de leurs bénéficiaires. L’implication et les motivations sont différentes. Les membres de la direction sont totalement opérationnels pour se rendre sur le terrain et effectuer les prestations eux-mêmes en cas d’urgence.